top of page
  • Photo du rédacteurGetBack Sports

Rouler à vélo la nuit

Rouler à vélo la nuit peut faire peur et peut paraître insensé. C’est vrai, les journées sont assez longues pour ne pas se retrouver dans ce cas de figure. Cependant, en hiver, il est probable voire certain que vos trajets à vélo vers le bureau commencent dans la nuit noire.

Alors, comment être vu par tous ?


C’est l’objet de cet article avec des chiffres, les obligations instituées par la loi et des recommandations pour vous. Alors installez-vous confortablement, et c’est parti !



> Sécurité à vélo : quelques chiffres

D’après les données publiées par la sécurité routière, 234 cyclistes sont décédés entre février 2021 et février 2022.


C’est 25 % de plus qu’en 2019.


Cette augmentation nette est liée d’une part à l’arrivée de nouveaux cyclistes post-covid et d’autres part avec, on imagine, un manque de formation, d'équipements ou d’attention de la part des automobilistes.


> Ce que dit la loi


Le port du gilet rétro-réfléchissant, ou le gilet jaune selon vos préférences d’appellation, est obligatoire. Il s’agira aussi d’insérer des catadioptres sur les roues. C’est un mot barbare signifiant des barres plates réfléchissantes. En France, des normes existent pour différencier le réfléchissant du fluorescent. N’oubliez pas que c’est du réfléchissant qu’il faut pour rouler la nuit. Ainsi, la norme EN1150 permet de distinguer fluorescent en «EPI jour » et le réfléchissant en « EPI nuit » (EPI = équipement de protection individuelle).

Les lumières sont également des indispensables. À l’arrière, c’est une lumière rouge et à l’avant, vous avez le choix. Cependant, elle ne doit pas éblouir, selon la loi. Ce terme est vague et paradoxal car il faut être visible, mais effectivement, ne vous équipez pas non plus avec des phares trop puissants, ce qui risquerait de mettre les usagers croisant votre route en danger.

En cas de non-respect de la loi quant aux obligations pour rouler à vélo la nuit, vous risquez de très lourdes sanctions. Attention, vous vous exposez à environ 11 euros d’amende ! Et ce n'est pas fini… Elle peut être majorée à 38 euros, c’est terrible !

Vous l’aurez compris, l’amende ne vous dissuadera pas de rouler sans lumières. Là n’est pas l’enjeu ! On parle de votre SÉCURITÉ et de votre VIE, donc il n’y a pas de débat, il faut rentrer dans ce cadre de protection.



> Pour briller encore plus


Pour être bien visible sur les changements de direction et compléter le matériel obligatoire, nous vous conseillons de vous munir d’une veste réfléchissante et d’un brassard. En hiver, les couvre-chaussures peuvent aussi permettre l’ajout de bandes.

Quant à l’éclairage, un système autonome sera judicieux pour des trajets plus longs. Lorsque vous avancez, le mouvement crée de l’énergie, elle est restituée dans la dynamo puis dans la lumière, c’est magique ! Cependant, le coût est plus élevé que du rechargeable, mais dans certains cas, vous pouvez également recharger vos appareils comme votre téléphone.

La nuit, il est important de gérer son trajet à l’avance. Rien de plus désagréable que de se perdre dans la « pampa » (si vous ne connaissez pas la zone).

Si vous sortez de la ville, prenez garde aux animaux pouvant surgir devant vous, notamment les sangliers ou encore les rhinocéros. Munissez-vous de votre plus belle sonnette pour prévenir ces situations. Il est également possible de croiser des chiens en liberté, rester calme, ralentissez, s’ils deviennent agressifs mettez votre vélo en opposition et éloignez vous doucement.

Enfin, quelques conseils pour nos amis en voiture. Pour dépasser un cycliste, c’est 1 m en agglomération et 1m50 en dehors. Et si la situation le permet, laissez un maximum d’espace pour ne pas créer d’accident !


 

Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux ou à l'enregistrer sur Pinterest avec le visuel de votre choix :



Posts récents

Voir tout
bottom of page